Journée de l'environnement : et si on parlait finance verte ?
La Journée mondiale de l’environnement (JME) est un temps fort de mobilisation et de sensibilisation aux enjeux climatiques et à la préservation de notre planète. Chaque année, elle met en avant une thématique différente : en 2023, l’accent est mis sur la lutte contre la pollution plastique.
Chez Boursorama, nous nous engageons d’une part, pour limiter l’impact environnemental de notre activité : nous sommes tous mobilisés par des gestes du quotidien qui permettent de réduire nos déchets, la consommation de plastique (plus de 81 500 gobelets évités en 2022), ou encore notre consommation d’eau (avec une économie de 203 780 litres l’année dernière !). Nous avons d’ailleurs obtenu la certification B Corp en avril dernier, distinguant ainsi notre responsabilité individuelle et collective.
Persuadés que nous devons en faire beaucoup plus, nous cherchons d’autre part à réduire l’impact des émissions de CO₂ induites par l’activité bancaire (financements et investissements de nos clients), qui représentent 99 % de nos émissions totales.
Pour cela, nous proposons notamment de les accompagner afin d’investir de manière plus durable et responsable.
- La finance verte : qu’est-ce que c’est ?
La finance verte est un concept qui englobe les pratiques financières et d’investissement qui intègrent des considérations environnementales. L’objectif est d’orienter les capitaux vers des projets et des entreprises qui contribuent positivement à la transition écologique.
Pour ce faire, la finance verte se concentre principalement sur deux chantiers :
- La lutte contre le changement climatique : en réorientant les capitaux vers des énergies propres, des transports plus efficients et moins énergivores ou vers la rénovation de bâtiments. Ainsi, les banques et les investisseurs ont la capacité d’accélérer la transformation d’entreprises et d’industries qui sont aujourd’hui très dépendantes des énergies renouvelables.
- La protection de l’environnement : en soutenant des projets qui favorisent la préservation des écosystèmes et la gestion durable des ressources naturelles (comme l’agriculture durable ou la protection des forêts par exemple). Le système financier constitue un vrai levier d’action permettant de protéger des espaces essentiels pour limiter l’impact du réchauffement climatique.
- Pourquoi est-ce qu’on en parle depuis quelques années ?
Si le changement climatique est une réalité scientifique que le chimiste suédois Arrhenius avait déjà anticipée en 1896, la prise de conscience collective que nous observons aujourd’hui a pris du temps à arriver. Pour le monde de l’entreprise, les nombreuses contraintes liées à la prise en compte de critères extra-financiers ont souvent été un frein à l’adoption de stratégies plus responsables, de peur de voir la concurrence gagner des parts de marché sans ces contraintes auto-imposées. C’est là que la réglementation est intervenue ! Depuis 2017 au sein de l’Union Européenne, les entreprises cotées de plus de 500 salariés sont obligées de réaliser un reporting extra-financier, offrant plus de transparence aux actionnaires et aux consommateurs. Avec l’urgence climatique grandissante, cette obligation va être de plus en plus étendue, faisant passer le nombre d’entreprises concernées de 11 000 à 50 000 en l’espace de 5 ans !
Pour le monde financier, de nombreux indicateurs ont été créés afin de savoir qui finance quoi et mettre davantage en lumière les activités des banques, des gestionnaires d’actifs et les produits proposés aux épargnants.
- Concrètement chez Bourso, on en est où pour nos clients ?
Le verdissement de notre activité passe par plusieurs axes :
- Notre offre d’investissement
Chez Boursorama, les placements proposés à nos clients sont à l’image du marché actuel : nombreux et variés. Parmi ces produits, nous cherchons à orienter nos clients vers des fonds labellisés « Investissement Socialement Responsable », un label gouvernemental qui fait aujourd’hui office de référence. Dans cette démarche, nous travaillons avec des gestionnaires d’actifs comme Sycomore (connus pour être très impliqués envers la cause environnementale) et nous demandons expressément à nos autres partenaires d’aiguiller le maximum de capitaux vers des placements vertueux. - Nos prêts
Nous proposons des prêts à la consommation écoresponsable, afin de financer plus de moyens de locomotion moins polluants (comme la voiture électrique ou le vélo).
Nous élargissons le champ des possibles pour donner la priorité absolue au vert !